tribune libre

Friday, June 30, 2006

Luxembourg


Luxembourgisme
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Le luxembourgisme (ou luxemburgisme) fait référence à la ligue Spartacus de Karl Liebknecht et de Rosa Luxemburg, qui furent tous les deux exécutés sur ordre des dirigeants allemands sociaux-démocrates (Gustav Noske et Philipp Scheidemann), qui sont alors au pouvoir, lors de la révolution allemande en 1919.

Ce courant issu du mouvement ouvrier allemand, marxiste et révolutionnaire, s'est caractérisé par son refus total de la guerre en 1914, sa défense de la politique communiste, son attachement à la démocratie ouvrière (notamment contre la vision « militarisée » du parti selon Lénine).

Ce courant défend notamment la conception de Karl Marx disant que « l'émancipation des travailleurs doit être l'œuvre des travailleurs eux-mêmes ».
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Histoire

Du vivant de Rosa Luxemburg, le courant « luxembourgiste » constituait l'aile gauche du SPD allemand, et avait également une influence importante sur les partis polonais (avec Leo Jogiches) et hollandais (via Anton Pannekoek). À partir de la guerre de 1914, on parle de spartakisme, d'après le nom de la fraction de l'USPD où militent Rosa Luxemburg, Karl Liebknecht, Franz Mehring, Clara Zetkin, etc., suite à leur exclusion du SPD. Ils participent à la révolution allemande de 1918, et à la fondation du Parti Communiste d'Allemagne en décembre 1918.

Luxemburg écrit alors : « La révolution prolétarienne n'a nul besoin de la terreur pour réaliser ses objectifs. Elle hait et abhorre l'assassinat. Elle n'a pas besoin de recourir à ces moyens de lutte parce qu'elle ne combat pas des individus, mais des institutions, parce qu'elle n'entre pas dans l'arène avec des illusions naïves qui, déçues, entraîneraient une vengeance sanglante. » (Que Veut la Ligue Spartakiste ?, 14 décembre 1918 [1]). Mais en janvier 1919 Rosa Luxemburg et Karl Liebknecht sont assassinés, puis en mars 1919 Leo Jogiches et Franz Mehring meurent la même année. Le courant luxembourgiste, décimé par la répression de la révolution spartakiste de 1919, n'a alors plus de réelle existence en tant que tel.

Cependant, de nombreux courants marxistes ont continué de se revendiquer de la filiation luxembourgiste. Ces courants se caractérisent par leurs exigences socialistes, communistes, révolutionnaires et démocratiques. L'alternative pour l'humanité est, selon Rosa Luxemburg et les luxembourgistes : « socialisme ou barbarie ».

Plutôt que de « luxembourgisme », il est plus approprié de parler pour certains courants abstentionnistes et anti-syndicaux de « communisme de conseils » ou de « conseillisme ». On emploie aussi souvent, à tort, le terme d'ultra-gauche pour désigner les communistes de conseils. Du point de vue économique, certains communisme de conseils se réfère aux conclusions de Henryk Grossman sur la baisse tendancielle du taux de profit plutôt qu'à celles de Rosa Luxemburg.

On peut à proprement parler d'un courant luxemburgiste qui s'inspire de l'œuvre de Rosa Luxemburg. Ce courant est essentiellement basé sur une certaine spontanéité révolutionnaire du prolétariat, l'attachement à la démocratie ouvrière et à la démocratie interne, la critique de la question nationale et du "droit des peuples à disposer d'eux-mêmes".

Le luxembourgisme a été notamment revendiqué à partir des années 1930 en Allemagne par Paul Frolich et une partie du SAPD, en France par René Lefeuvre et les éditions Spartacus.

Les luxembourgistes aujourd'hui en France se retrouvent dans différents courants communistes et syndicaux. Ils y défendent les principes de la démocratie directe, de la lutte collective pour l'abolition du capitalisme et du salariat, et se revendiquent notamment de Gracchus Babeuf, Karl Marx, Rosa Luxemburg, Karl Liebknecht, Clara Zetkin, et parfois de Anton Pannekoek, Herbert Marcuse, Guy Debord.

Tuesday, June 20, 2006

Là-bas si vous en êtes



URGENT PETITION



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Là-bas si j’y suis
ne reprendrait pas en septembre !


Contrairement à ce qu’avait annoncé le nouveau directeur de France Inter, l’émission de Daniel Mermet «Là-bas si j’y suis» ne figurerait pas dans la grille à la rentrée de septembre.

Actuellement programmée à 17 heures avec une excellente audience (500 000 auditeurs) «Là-bas» serait programmée à 15 heures ce qui lui ferait perdre plus de 50% de ses auditeurs, la tranche horaire de 15 heures étant traditionnellement beaucoup moins écoutée quelle que soit la radio considérée.

Là-bas si j’y suis n’est pas une émission neutre et cette relégation n’est pas neutre, surtout au lendemain de mobilisations sociales et au seuil d’une année électorale.

Faut-il rappeler que l’actuel président de Radio France Jean-Paul Cluzel, Inspecteur général des finances, longtemps collaborateur de Jacques Chirac, intime d’Alain Juppé et récemment reconverti au sarkozysme n’a pas fait mystère, dans un entretien au Figaro Magazine, de ses idées « de droite, catholiques et libérales ».

Depuis son arrivée marquée par une brutale reprise en main provoquant le départ de personnalités emblématiques comme Pierre Bouteiller et Jean-Luc Hees, c’est près de 400 000 auditeurs qui ont quitté France Inter en moins de deux ans.

Ainsi avec la campagne pour le référendum sur la constitution européenne du 29 mai 2005 où la tranche «7/9» s’est distinguée par un soutien déchaîné et sans contrepartie au OUI, c’est environ 250 000 auditeurs qui ont quitté l’antenne et ne sont pas revenus. Dans le même temps « Là-bas si j’y suis » gagnait 45 000 nouveaux auditeurs.

Le 2 mai à la surprise générale, Frédéric Schlessinger, un nouveau directeur a été nommé à la tête de la station. Inconnu de France Inter qu’il reconnaît ne pas connaître d’avantage, cet ancien responsable du pôle radio du groupe Lagardère s’empresse de couper quelques têtes parmi les plus chères aux auditeurs. Le dernier en date étant Alain Rey une des voix les plus aimées d’Inter.

Mais n’en doutons pas les auditeurs seront sans doute consolés par l’arrivée de M.O.F. (Marc Olivier Fogiel).

Et tout cela dans quel but ? Sauver France Inter en faisant remonter par tous les moyens le chiffre des sondages d’audience.

Ces chiffres sont éminemment discutables et l’on ne fait pas de la radio avec des chiffres. Or même si l’on accepte d’entrer dans cette logique, pourquoi pénaliser « Là-bas » dont le très bon taux d’audience est un des rares en augmentation alors que plusieurs émissions qui ont perdu des auditeurs sont maintenues ?

Ces incohérences ne peuvent dissimuler une volonté politique et idéologique très claire de casser « Là-bas si j’y suis » avant d’en débarrasser la grille de France Inter.

Nous devons nous opposer vigoureusement à ces manipulations. Financée par la redevance, Radio France est un bien public, « la plus grande école de la République » et l’un des seuls espaces médiatiques en France qui n’ait pas pour but de vendre du temps de cerveau humain disponible aux annonceurs.

Cette relégation ne concerne pas seulement Daniel Mermet et l’équipe de Là-bas, c’est un mépris pour ceux qui depuis des années écoutent cette émission et peuvent simplement s’y faire une image différente du monde « à l’écoute de la différence ».

Mépris aussi et avant tout pour ceux dont les voix, ici et ailleurs, de charniers en chantiers, de souffrances en résistances, seraient encore un peu plus étouffées.
Limoges, le 16 juin 2006 à 21h30
NON
A LA DISPARITION DE
LA-BAS SI J’Y SUIS !

Signez dès maintenant la pétition sur le site !

SIGNER la pétition


Vous pouvez découvrir et écouter des centaines d'émissions de Là-bas si j'y suis sur le site non-officiel www.la-bas.org

Monday, June 19, 2006

Kreator

Kreator est un groupe de Thrash Metal allemand.
Il est considéré comme l'un des pionniers du Thrash Metal «à l'allemande» avec des groupes tels que Sodom ou Destruction.




Biographie

Lancé au début des années 80 sous le nom Tormentor, Kreator se fait tout de suite remarquer de par sa violence musicale.
Dirigé par le furieux Mille Petrozza, le groupe va connaître sa première période de gloire pendant les années 85-90 avec son premier album : Endless Pain. Cet album se verra attribuer quatre successeurs, tous composés de véritables hymnes du Thrash Metal à la fois violent et mélodique.
Au début des années 90, Kreator devra s'incliner face à la vague de groupes de Death Metal, rejeton direct du Thrash Metal, qui va s'abattre sur le monde Metallique. Sur les albums suivants, le groupe va alors s'essayer à quelques expérimentations flirtant avec le style gothique, mais sans grand succès.
Il faudra attendre 2001 pour voir le groupe faire son come-back sur le devant de la scène Thrash Metal avec l'album Violent Revolution. D'ailleurs, la première piste de l'album est très explicite : Reconquering the Throne (littéralement: Reconquérir le trône). Suite au succès de cet album, le groupe sortira un DVD Live retracant la tournée de l'album Violent Revolution dans le monde.
En 2005, la sortie de l'album Enemy Of God a définitivement rendu à Kreator son statut de leader du Thrash Metal.

Thursday, June 08, 2006

Education sans frontière

* Uni(e)s contre une immigration jetable

Réforme du droit des migrant(e)s : Une attaque sans précédent
Uni(e)s contre une immigration jetable [pétition]

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* Traductions de la pétition
* United Against a "Disposable" Immigration

Nous refusons le projet de loi CESEDA que prépare le gouvernement sur l’immigration !

La nouvelle réforme du Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile (CESEDA) conduit à une négation radicale des droits fondamentaux de la personne. Elle restreint encore plus radicalement le droit au séjour pour les familles, les conjoints, les enfants, de toutes celles et ceux qui construisent leur vie en France. Elle entérine la quasi-disparition de cet outil d’« intégration » qu’était la carte de résident. Elle s’attaque au séjour des malades étrangers.

Si ce projet est adopté, il ne fera pas bon s’aimer entre Français-e-s et étranger-e-s, vouloir vivre avec sa famille ou avoir des enfants. Pour ceux-là, la multiplication sans fin des conditions rendra l’espoir de la régularisation bien vain.

Le projet s’inscrit délibérément dans une perspective utilitariste. Le gouvernement affiche sa volonté d’aller piller les capacités et talents dans le monde. Ne sera « acceptable » que l’étranger perçu comme rentable pour l’économie française. Quant aux autres, ni leur situation personnelle, ni leur situation familiale ne leur conféreront désormais des droits, au point que les régularisations deviendront quasiment impossibles. Ce projet crée une nouvelle catégorie de travailleurs étrangers dont la durée du séjour est limitée au bon vouloir de leur patron. De plus, la suppression du droit à la délivrance d’un titre de séjour, pour les étrangers présents depuis au moins dix ans en France, les condamne à l’irrégularité perpétuelle. Le projet sélectionnera également beaucoup plus l’entrée des étudiants étrangers.

Quant aux étrangers en situation régulière, le droit de vivre en famille devient un exploit : le gouvernement prévoit de durcir les conditions du regroupement familial (ressources, logement, avis du maire sur l’« intégration » de la famille). Il jette la suspicion sur les pères étrangers d’enfants français, qui devront justifier de leur paternité.

A lire le nouveau projet gouvernemental sur l’immigration, pour espérer obtenir et conserver leur titre de séjour les étrangers devront cumulativement être « bien intégrés », bien vus par le maire de leur commune, en bonne entente avec leur conjoint, appréciés par leur patron, disposant d’un bon salaire et d’un grand logement.

Sachant qu’une réforme du droit d’asile devrait largement réduire les conditions d’octroi du statut de réfugié, c’est l’ensemble des droits des étrangers qui est en danger. Il est de la responsabilité de chacun d’entre nous de réagir. En stigmatisant les étrangers, le gouvernement tente de nous opposer les uns aux autres et il brade les libertés fondamentales.

Nous appelons donc à nous mobiliser contre la réforme CESEDA qui, si elle était adoptée, ferait des étrangers en France, réguliers ou irréguliers, une population de seconde zone, privée de droits, précarisée et livrée pieds et poings liés à l’arbitraire du patronat, de l’administration et du pouvoir.

Premiers signataires : ACAT France, ACORT, ACT UP, ADDE, ALIF sans papiers, les Alternatifs, Alternative Citoyenne, Alternative Libertaire, Anafé, APPEL, ARCAT, Association agir contre les discriminations à l’École, Association pour une citoyenneté européenne de résidence (ACER), Association pour l’Insertion et la Citoyenneté (AIC), Association le Monde Des Cultures, Association populaire d’entraide, Association Primo Levi, Association pour la Reconnaissance des Droits des personnes Homosexuelles et transsexuelles à l’Immigration et au Séjour (ARDHIS), Association de Solidarité avec les Femmes Algériennes Démocrates (ASFAD), Association des familles victimes du saturnisme (AFVS), ASTI de Colombes, ATF, ATMF, ATTAC Campus, ATTAC Paris 9-10ème, Autremonde, Ban Asbestos France, CADAC, CEDETIM, CFPE, CGT, CIMADE, CNDF, 3ème Collectif des sans-papiers de Paris, 9ème Collectif des sans papiers, Collectif 43 de défense des sans- papiers, Collectif de soutien des Exilés du Xème arrondissement de Paris, COMEDE, Comité Actions Logement, Comité culturel pour la démocratie au Bénin (CCDB), Comité Ivryen de Vigilance Contre le Racisme et pour l’aide aux sans papiers, Comité des sans-logis, Coordination 93 de lutte des sans papiers, Coordination des AMF d’IDF, COPAF, DIDF, Droits Devant, Education populaire & Transformation sociale, ELENA (Association d’avocats liés au Conseil Européen pour les Réfugiés et Exilés), FASTI, Femmes Relais du Paris 20ème, Femmes de la Terre, FSU, FTCR, GAS, GASProm-ASTI de Nantes, la Générale, GISTI, Groupe cadre de vie, Groupe SOS, Habitat Santé Développement, Indigènes de la République, Homosexualités Et Socialisme (HES), Initiatives et Actions Citoyennes pour la Démocratie et le Développement, Interassociative lesbienne, gaie, bi et trans (Inter-LGBT), Latinoamerica Unida, LCR, LDH, Lutte Ouvrière, Marches européennes/Euromarches, Migrations Santé, MJS, Mouvement pour une Alternative Républicaine et Sociale (MARS), MRAP, No Vox, PCF, PCOF, PCOT, les Périphériques vous parlent, RACORT, RAJFIRE, Ras l’front, Réseau Chrétien Immigrés (RCI), Réseau Féministe "Ruptures", Résistance 7ème Art, Résovigi Lyon, Salam, la Santé n’est pas une marchandise, SMG, Survie, Syndicat des Avocats de France, Syndicat de la Magistrature, Syndicat des médecins inspecteurs de santé publique (SMISP), Syndicat national des médecins de protection maternelle et infantile, Sud Education, UEAF, UNEF, Union des Anarchistes, Union syndicale de la psychiatrie, Union Syndicale Solidaires, UNIR, UTIT PdIDF, les Verts...